F.R.A.P
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F.R.A.P

Front Révolutionnaire, Alternatif et Progressiste.
 
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Flav\'
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Flav\'


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Date d'inscription : 24/03/2009

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MessageSujet: Articles .   Articles    . Icon_minitimeDim 29 Mar - 0:45

(page 2)

LA HAINE NOUS TUERA TOUS.

« La haine nous tuera tous… » : titre stylistique ? naïf ? hyperbolique ? Non.
Nous le savons, c’est cette haine qui amène tous ses problèmes à l’homme. Parmi eux : racisme, guerre, exclusion, cupidité, autorité, inégalité, etc. Même ceux qui proposent des alternatives concrètes et humaines se divisent encore à l’heure actuelle. La jeunesse, et même de nombreux adultes, se désintéressent totalement des problèmes mondiaux et de la politique en général, pensant qu’il ne s’agit là que d’un métier de démagogues et hypocrites, et préférant se préoccuper de leur problèmes personnels, ce qui pourrait être compréhensible et relativement normal, vu la dureté de la vie actuellement. Mais il nous faut protester communément et en un bloc. La révolution, qu’elle soit spirituelle ou active, même en cette période de crise internationale, n’est plus au goût du jour. Il faut donc remettre à niveau l’insurrection et l’idéologie, pour que tous les opposants au système puissent s’unir et agir. Et c’est ensemble que nous devons nous insurger, au côté des plus défavorisés, tous ceux qui sont mis de côté par cette société de profit, de consommation et d’exclusion. On pense plus particulièrement aux basses couches sociétaires et au prolétariat ; mais pas seulement. La population entière doit lutter pour un nouveau système qui nous revient de droit, un système plus juste, un système de partage et de solidarité.
Dans cette optique, pourquoi ne pas créer une Organisation Idéologique de la Jeunesse Révolutionnaire ? Certes, le terme « jeunesse » peut paraître comme un renfermement ; il s’agit en réalité du fait que, notre génération (celle des jeunes actuels) doit prendre conscience, doit se sentir concernée par la décadence du système politique et économique mondial. Nous sommes donc, nous, membres de l’OIJR, des jeunes ayant compris ce concept. Ce terme n’est donc certainement pas restrictif, et pourrait même disparaître si des personnes plus âgées rejoignaient le mouvement. Le changement nous appartient à tous, quelles que soient nos différences d’âge, d’origines, de revenus, etc. Ensemble, nous devons unir les mouvements alternatifs, tels que le libertarisme, l’altermondialisme, le socialisme (non bourgeois) et le communisme (stalinisme exclus : ce n’est pas l’autoritarisme, le répressionisme et la dictature qui résoudrons les maux de l’être humain). Nous devons fonder un nouveau situationnisme (équivalent du communisme libertaire, ou anarcho-communisme), humaniste et social, privilégiant l’égalité, le libre arbitre et l’entente de tous.
Le sentiment de liberté qui doit nous être attribué passe par l’abolition du pouvoir vertical, actuellement en place. Nous méritons mieux qu’un gouvernement dirigé au bon vouloir d’une seule et unique personne, qui choisira lui-même son 1er ministre, qui choisira lui (le 1er ministre) aussi ses ministres. Nous avons besoin d’un système politique beaucoup plus proche du peuple, beaucoup plus proche du citoyen. La société doit être dirigée par les associations, les syndicats et les conseils de travailleurs, tout en conservant la logique de ministères spécialisés dans des domaines particuliers. Des représentants des 4 corps (précédemment cités), devraient se réunir, débattre, et choisir ensemble la direction à prendre. Pour que l’équité et la liberté de parole soit parfaite, ces représentant ne devraient jamais être les mêmes, c’est à dire qu’ils devraient inter-changer au sein même de leur organisme sur de courtes intervalles, prenant l’exemple de la démocratie grecque. Pour que cette équité soit encore plus au point, des représentants de tout bords politiques devraient assister à ces réunions, et émettre leur point de vue, pour que chaque avis compte et ne soit pas mis de côté.
Il faut aussi privilégier l’autogestion locale. C’est-à-dire de mettre en place des assemblées générales de citoyens d’un quartier on d’une commune par exemple, pour qu’ils puissent se réunir et débattre sur le modèle des réunions décrites auparavant, ainsi les problèmes à l’échelle locale seront résolus par le principal concerné, le peuple de ces zones lui-même.
Nous devons lutter contre la politique de l’argent, celle du « profit à tout prix », contre l’impérialisme, contre l’insectisation de l’homme, en surnombre, gouverné par la société de consommation et les multinationales. Tout type de discrimination, qu’elle soit de type raciale, sexiste, homophobe, bourgeoise, etc ; doit disparaître. Le respect de l’environnement est aussi un domaine dans lequel chacun doit s’impliquer, avec des solutions de développement durables et de protection de la nature et des êtres vivants qui la peuplent. Telles sont nos priorités.
« L’OIJR a pour but de réveiller les consciences et de créer la contre-information au capitalisme » ; telle est la ligne de conduite du projet OIJR. Comment ne mieux l’illustrer qu’en réalisant un journal propre au mouvement ? C’est pourquoi nous avons lancé l’initiative de rédiger ce journal, l’Insurgé, pour que chaque pigiste puisse choisir de traiter le sujet de son choix, et d’être libre dans ce qu’il écrit ; et ainsi permettre de donner notre avis sur l’actualité et la société. Le journal n’est pas exclusivement réservé aux membres de l’OIJR, mais à tous ceux qui pensent qu’il faut agir, consciencieux que les catastrophes sociales et écologiques s’approchent à grands pas, et qu’il nous faudra lutter, nous, peuple, pour freiner ces fléaux.
Dans tout ce qui a été dit ici, l’essentiel est de retenir un élément, un fait vrai, juste et indéniable : le monde doit changer. Flav

(page 3)

J’accuse … !
Coca-Cola Company

Tout le monde connaît cette fameuse marque de soda à la couleur rouge, c'est elle qui, entre autres, a donné la couleur rouge au père Noël, qui était vert à la base. Tellement répandue qu'on la voit partout dans les grandes villes jusqu'aux petits villages, elle fait partie intégrante de nos vies.
Mais qui connaît vraiment ce produit? Laissez-moi vous présenter quelques exemples qui vous donneront un aperçu de la véritable nature de cette boisson (ou plutôt de ce poison!) :
- Mettez un clou rouillé dans un verre de coca ; vous verrez qu’au bout de quelques minutes, la rouille est dissoute...
- Dans votre cafetière si il y a présence de tartre mettez-y du coca froid, lui aussi sera dissout.
Conclusion : On peut s'en servir comme dissolvant et on boit cette chose ?!
- Dans une canette de 33cl, il faut compter 7 sucres ; et non pas du sucre de canne qui est peu nocif pour la santé. En effet, il s’agit d’une sorte de sucrette totalement chimique, qui en plus, créé une dépendance chez le consommateur !
- Cette boisson contient de l'Aspartame, un produit très dangereux pour le corps humain et qui, par ailleurs, provoque aussi une forte dépendance.
- Enfin pour une bouteille de 1L il faut environ 9L d'eau douce ! Quand on sait que dans certains pays des gens crèvent de soif, Coca-Cola Company accentue leur misère en pompant dans les nappes phréatiques de ces pays (entre 1 et 1,5 million de litres par jour en Inde !).
- En Colombie, Coca-Cola ne voulant pas de syndicalistes dans ses entreprises car ils se battraient et uniraient les employés pour des conditions de travail plus humaines, fait appel aux paramilitaires, sortes de mercenaires qui se chargent d'enlever puis de tuer les syndicalistes; ces dernières années plus de 3000 personnes sont mortes de cette façon! En buvant Coca vous buvez le sang de ces victimes!
Pour finir, il est vrai que si une personne arrête de boire cette horreur, cela ne changera pas grand-chose, sauf, sans doute, d’avoir la conscience tranquille pour cette personne. Mais sachez qu’en buvant du Coca Cola vous vous détruisez la santé et vous participez à l'augmentation de la misère dans les pays du Tiers Monde.

Petite précision : Coca-Cola n'est pas la seule boisson de ce type, je parle bien de Coca-Cola Company, c'est-à-dire Fanta, Sprite, Minute Maid, etc. Et Schweppes et Ice-Tea font les mêmes horreurs, ainsi que toute boisson appartenant aux compagnies Pepsi-Cola et Virgin-Cola.

B.M

Hommage à un grand Homme

Un jour je t’aimerai moins, jusqu’au jour où je ne t’aimerai plus.
Un jour je sourirai moins, jusqu’au jour où je ne sourirai plus.
Un jour je parlerai moins, Jusqu’au jour où je ne parlerai plus.
Un jour je cou rirai moins, Jusqu’au jour où je ne cou rirai plus.

C'est ainsi que commence "Résidents de la République", une des dernières chansons de ce chanteur , qui avait, et a toujours, beaucoup de succès ; un succès qui ne lui est jamais monté à la tête. Oui, c'est sûr que ce 14 Mars 2009, nous avons arrêtez de sourire, quand nous avons appris la mort d'Alain Bashung, suite à un cancer du poumon, à l'âge de 61 ans (seulement), marié et papa.
Ces paroles laisse présager la fin proche du chanteur, souffrant déjà du cancer lorsqu’il les écrit. Ces deux mot nous laisse à réfléchir, "cou rirai", est-ce une faute, ou un jeu de mot comme Bashung sait si bien le faire ? Qui le sait, à part peut être ce grand Monsieur de la Chanson Française. Ce chanteur qui nous aura fait rêver avec des titres comme Gaby Oh Gaby,Osez Joséphine,Madame Rêve,Vertige de l'Amour, La Nuit Je Mens, ou encore Ma Petite Entreprise.
"Ma petite entreprise ne connait pas la crise"... Bon sang, que l'on aimerai que cela soit vrai en ce moment . Bleu Pétrole ,son dernier album fait un carton, avec justement Résidents de la République, mais aussi : Je t'ai manqué ou Sur un trapèze.Cette dernière, fut adaptée en clip, ce fut le dernier de Alain Bashung, qui, rongé par la maladie peu après, annulera beaucoup de concert. Sa dernière apparition date de la soirée des Victoires de la Musique, où, même malade, il devient l'artiste le plus titré de la compétition... Le jour de sa mort nous étions des millions à ne savoir que dire... Maintenant, nous n’avons qu’à dire "Merci, et adieu Monsieur l'Artiste". Cherô M.C

(page 4)

De « du pain et des jeux » à
« de la télé et des cadeaux à
gagner »


DU PAIN ET DES JEUX, telle était la devise
de la république Romaine, et aujourd’hui,
dans notre société moderne, cette devise est
encore une réalité ; l’élite sociale nous distrait
de nos problèmes à coup de fast-food et de
séries télé-visées ; ce qui a pour effet de dist-
raire le prolétariat de ses vrais problèmes ; oui
, il y a des mouvements de grèves, des prote-
stations contre la vie chère et les suppressions
d’emploi mais leur durée est toujours limitée
et les différents syndicats ouvriers trop sou-
vent désunis, ce qui fait de ces actions des
coups d’épée dans l’eau.
Depuis l’invasion de l’Europe occidentale
par Les Romains jusqu’à nos jours, les élites
sociales ont distrait le petit peuple de ses
problèmes par le spectacle, des jeux du cirque
à la téléréalité en passant par la chasse aux
sorcières. Oui, le prolétariat est abruti, abruti
par les âneries que lui font gober la classe des
grands capitalistes, consciente qu’une vraie
information ou des loisirs intelligents sont la
clé de l’émancipation du prolétariat.
Mais en plus de cette industrie du specta-
cle nourrissant l’ignorance, le système scolaire
, dont on vante les mérites, perpétue les
inégalités, prodiguant un enseignement à 2
vitesses ou plutôt d’un niveau différent selon
l’origine sociale des élèves, cette situation
allant en empirant dans le système « post-
Bologne » qui laisse entrevoir un avenir fait
« d’écoles d’élite et d’enseignement poubelle ».

Andréa C


Dernière édition par Flav' le Mer 27 Mar - 22:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Articles .   Articles    . Icon_minitimeDim 29 Mar - 0:46

(page 7)

Georges Bush,
étonnamment
prévisible…


" Nous sommes prêts pour tout
événement imprévu qui peut ou
ne peut pas se produire."
"La vaste majorité de nos
importations vient de l'extérieur
du pays."
"Si nous ne réussissons pas, nous
courons le risque d'échouer."
"Une faible participation est une
indication que moins de gens
sont allés voter."
"Ce n'est pas la pollution qui
attaque l'environnement. Ce sont
les impuretés dans notre air et
notre eau qui en sont
responsables."
"Je sais que l'être humain et le
poisson peuvent coexister
pacifiquement."
"Le futur sera meilleur demain."
"Je crois que nous sommes
dans une tendance irréversible
pour plus de liberté et de
démocratie, mais ça pourrait
changer."
"Pour la NASA, l'espace est
toujours une haute priorité."
"J'ai fait de bons jugements
dans le passé, j'ai fait de bons
jugements dans le futur."
"Je crois que Dieu a créé le
monde. Et je pense que nous
sommes en train de découvrir
plus et plus et plus comment
c'est actuellement arrivé."
"Vous apprenez à lire à un enfant
et, il ou elle sera capable de
passer un test d'instruction."
"Je pense que nous sommes
d'accords: le passé est terminé."

Léo M

15 mars 2009 à Montréal, Journée Internationale contre la brutalité policière.

Depuis 1997, tous les 15 mars, le COBP (Collectif opposé à la brutalité policière) organise une manifestation dans le cadre de la journée internationale contre la brutalité policière. Puisque les intentions du maire de Montréal, Gérald Tremblay, sont d'adopter un règlement selon lequel un permis de manifester pourrait être exiger avant la tenue d'un tel événement et aussi un autre interdisant à quiconque de se couvrir le visage «sans motif raisonnable». Ces mesures auraient pour but, selon la Ville, de réduire la violences lors de ce genre de rassemblements et pourraient être mis en vigueur sous peu. En conséquence, d'impressionnants manèges policiers avaient déjà été mis en place, et ce, bien avant la manifestation. La Gendarmerie Royale du Canada avait empêché une activité de financement du COBP, quelques jours plus tôt, en incitant les propriétaires de l'endroit de fermer ses portes au Collectif, ce qu'ils firent. Ensuite, le SPVM (Service de police de la ville de Montréal) fût fermer le métro, vingt minutes avant l'heure prévue du rassemblement, sachant très bien que plusieurs manifestants empruntaient ce métro pour se rendre au point de ralliement. Les policiers en ont, bien entendu, profité pour intimider les manifestants et les menacer de violence physique s'ils participaient à la manifestation. Plusieurs corps policiers ont été déployés, ils ont même fait appel à certains contingents de villes voisines. Un déploiement important composé de: 9 policiers à cheval, plusieurs à vélo, beaucoup d'agents en civil, mais la plupart étant à pied et en habits anti-émeute. Ce qui suscita beaucoup de confrontation avec les manifestants.

Malgré tout, 2000 participants se sont regroupés. Le bilan de cette journée fût dur à avaler, 200 arrestations préventives, plus d'une cinquantaine sous cause d'actes criminels ou de non-respect de lois civiles et beaucoup trop de gens brutalisés. Comparément à 47 arrestations l'an dernier, et en moyenne le même nombre les années précédentes, c'est le plus lourd bilan jamais vu au Québec.

Le COBP tient à souligner:
Depuis 1987, 43 personnes ont été tuées par des agents du SPVM qui n'ont jamais été condamnés, dans aucun de ces cas, ni pour meurtre ni pour homicide involontaire.
Depuis 2001, le Taser a été impliqué dans plus de 300 morts en Amérique du Nord. La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec a aussi reconnu la police montréalaise coupable de profilage racial l’année dernière. Quotidiennement, les pauvres, les immigrants, les marginaux et les protestataires sont victimes d’abus illégitimes de la part des polices à travers le monde. http://cobp-mtl.ath.cx/
Audrey B.B (Québec)

(page 8 )

Asger Jorn : voyages, arts et engagements.

« Allez en enfer - refuse le prix - ne l'ai jamais demandé - indécent de mêler un artiste à votre publicité contre sa volonté - je veux la confirmation publique que je n'ai pas participé à votre jeu ridicule »… Tel fut le télégramme que Asger Jorn artiste peintre engagé danois, adressa en 1964 aux organisateurs du prix Guggenheim, qu’il avait remporté, assorti d'une belle somme.
Asger Jorn (de son vrai nom Asger Oluf Jorgensen) naît le 3 mars 1914 à Vejrum (Danemark). Âgé de vingt-deux ans, il décide de partir pour Paris, au volant de sa moto ; le but de cet exode étant d'étudier auprès de Kandinsky, une de ses références. Mais en vain : il se contentera du statut d’élève de l’Académie contemporaine de Fernand Léger, où il aura, parmi d’autres, Le Corbusier comme professeur, et c’est ici que naîtra son admiration pour l’art abstrait. À son arrivé à Paris, Jorn était déjà en possession d'une solide culture scientifique, artistique et philosophique ; bagage primordial au cours de sa vie. La guerre le fit rentrer au Danemark, où il participera activement à la résistance au sein d'une organisation communiste, et rejoindra le groupe artistique Høst, accompagné de l’écriture de son premier essai théorique, Banalités intimes, dans lequel il déclare que le kitsch est l'art de l'avenir. Lorsque l'occupation prend fin, Jorn, hostile à l’autorité et à la censure exercée au sein du PC danois qui se stalinise, mettant de côté la libre pensée au profit de la centralisation du Parti, rompt avec ce dernier, mais demeure un marxiste convaincu, pour le restant de ses jours. De retour en France, il fonde CoBrA (acronyme de Copenhague-Bruxelles-Amsterdam), avec des peintres tels que Appel, Corneille et Constant, ainsi que des poètes comme Dotremont et Noiret. Ensemble, ils défendront la liberté de l’expression plastique, souhaiteront en finir avec le surréalisme et feront l’éloge de la couleur, de l’image, de l’impulsion et du geste ; de l’abstrait, de l’expressionnisme, et du primitivisme, pendant une période s’étendant de 1948 à 1952, année où il fut subitement atteint par la tuberculose. En 1957, l’Internationale situationniste naît, déclenchée par la rencontre, trois ans plus tôt, entre Asger Jorn et Guy Debord, révolutionnaire dans l’âme et dans les actes. L’IS entraînera l’alliance de trois groupes culturellement et politiquement très engagés : le Mouvement pour un Bahaus Imaginatif (duquel Jorn était membre), l'Internationale lettriste, et le Comité psychogéographique de Londres. Jorn met alors en exergue, la thèse selon laquelle art et politique sont liés dans le situationnisme. Par la suite, il s’écartera peu à peu de l'IS, une fois encore à cause d’une trop haute autorité au sein du mouvement, dû à la logique d’exclusion dont fait maintenant preuve les situationnistes, avec par exemple, celle des « garnautins ». Il fondera alors sa quatrième et dernière organisation : l'Institut scandinave de vandalisme comparé. Le cancer mettra fin à sa vie, pleine de rêves et de rencontres, le 1er mai 1973 à Aarhus (Danemark), Asger Jorn avait alors cinquante-neuf ans.
Outre le musée de Silkeborg, où se dresse une exposition permanente du peintre, à lieu en ce moment même au cabinet d’Art graphique du centre Pompidou, à Paris (1er) du mercredi au lundi, de 11h à 22 heures, une exposition temporaire, dont de nombreuses toiles proviennent de Silkeborg même.
Auteur de nombreux livres et essais, de nombreux articles grandioses dans les revues de CoBrA et de l’IS, et surtout de tableaux dont les influences de Picasso, Miro, Kandinsky et Ernst sont visibles, tout comme la ressemblance qu’il existe entre son travail et celui d’artistes de son époque comme Jackson Pollock, ou bien, pour la génération d’après, Jean-Michel Basquiat. Son style primitif et abstrait, longtemps accusé de « dessins d’enfant » ou de vulgaires « barbouillages », est illustré à travers ces formes dessinées avec finesse et grotesque confondus ; à travers ces animaux peints de manière rupestre et, parfois même, naïfs ; à travers ces toiles éclatantes de couleurs, etc. De plus, Jorn n’hésite pas à écrire des slogans sur ses ouvrages tel que « Brisez le cadre qui étouffe l’image » ou bien « pas de puissance d’imagination sans images puissantes », à la manière des situationnistes, sur leurs fameuses bandes dessinées érotiques, ou bien sur leurs graffitis politiques porteurs d’espoir et de liberté, comme il en fleurissaient en Mai 68 sur les murs de Paris. Flav

La Picardie n'est pas morte

Les Fatals Picards, découverts suite à leur participation à l'Eurovision avec une magnifique chanson (l'Amour à la Française), reviennent avec un nouvel opus : Le Sens de la Gravité. Ce groupe mélangeant rock, punk, humour, politique, mélancolie... est donc de retour, suite à leur précédent album Pamplemousse Mécanique qui connu un fort succès ; mais sans son deuxième chanteur :Ivan Callot, qui a malheureusement décidé de faire une carrière solo. Le Sens de la Gravité est composé de textes plus sombres et corrosifs, comme Princes Du Parc, inspiré par la fameuse banderole insultante déroulée lors du match PSG-Lens le 29 mars 2008 ; ou encore Canal Saint-Martin sur les SDF ; Chinese Democracy sur les Droits de l’Homme en Chine, un hommage si on peut appeler sa comme ça, à Lady Diana ... Et aussi deux anciens titres repris pour l’occasion : Mon Père était tellement de Gauche et Seul et Célibataire, déjà présents sur leur disque précédent. Puis, sur Internet (et uniquement…), il est possible d'entendre un titre des Picards qui a fait polémique : "Le Jour de la Mort de Johnny". En effet, la maison de disque du groupe, Warner, est la même que celle de Johnny Hallyday... Ces deux derniers ont donc malheureusement décidés de ne pas accepter le morceau sur le nouvel album. À voir quand même sur le Net (c'est une chanson superbe ): https://www.dailymotion.com/video/x80kvc_les-fatals-picards-le-jour-de-la-mo_music
Le Sens de la Gravité, un album à écouter! Pour ma part, il m'a procuré beaucoup de plaisir, à vous de l’entendre, pour le constater par vous-même! Cherô M.C

(page 5/6)

Nos médias corrompus ?

- France Télévision (France 2, 3, 4, 5, 24, Ô et RFO) est présidée par Patrick de Carolis, soutien de Nicolas Sarkozy et contrôle une diffusion de 40% de l'audience française.
- Le groupe Bouygues détient TF1, LCI, TV Breizh et a des participations importantes dans Metro, TMC, RTL 9, NT1, etc. (Martin Bouygues est le parrain du fils de Nicolas Sarkozy) et représente 40% de l'audience française.
N.B. : Laurent Solly, directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy a été engagé sur TF1. C'est une nomination demandée directement par l'Elysée.
- M6 est présidé par Nicolas de Tavernost, c'est un soutien de Nicolas Sarkozy. Vincent Bolloré -ami de ce dernier- est un des principaux actionnaires de la chaîne
- Bolloré détient les « gratuits » Directs Soir et Matin Plus, la chaîne Direct 8, possède le groupe publicitaire Havas, possède 44% de l'Institut de sondages CSA (ce qui par ailleurs remet en cause la crédibilité du sondage CSA déclarant que les Français n'étaient « pas choqués » du séjour de Nicolas Sarkozy sur le yacht d' « un ami industriel »).
- Le groupe Lagardère (Arnaud Lagardère considère Nicolas Sarkozy « comme un frère ») et Editis (propriété de Wendel : présidé par Ernest-Antoine Seillère) réalisent plus des 2/3 de la production littéraire française. Lagardère est le premier éditeur mondial de magazines, détient de très nombreux journaux, magazines et radios, tels que Paris Match, Le Journal du Dimanche, Elle, Télé 7 Jours, Europe 1, BFM, MCM, Europe 2 TV, a des participations dans Le Monde et dans Le Parisien, et est opérateur des NMPP. Skyblog appartenait au groupe Orbus et a été négocié à AXA sous la tutelle de Lagardère.
- Radio France (France Info, France Inter, France Culture, France Bleu, France Vivace, Le Mouv'), est présidé par Jean-Paul Cluzel, longtemps collaborateur de Jacques Chirac, soutien de Nicolas Sarkozy
- Dassault détient de nombreux quotidiens et magazines, comme Le Figaro et Valeurs Actuelles (Le fils Olivier Dassault est député UMP, Serge Dassault est sénateur UMP et un très proche de Nicolas Sarkozy)
60% de la diffusion de la presse magazine sont réalisés par Lagardère, Mondadori France (Silvio Berlusconi) et Dassault
- Le CSA est présidé par Michel Bayon, ancien directeur de cabinet de J-P Raffarin.
- Bernard Arnault (témoin du mariage de Nicolas Sarkozy) possède notamment le journal La Tribune et Radio Classique Analyse succincte du résultat de l'élection présidentielle de 2007 – Juin 2007 Nicolas Cadène – Collaborateur parlementaire de Jean-Louis Bianco 13
- Agences de presse : il n'y a que 3 agences mondiales : AP (presse US), Reuters (en France, lié à l'Etat français) et AFP (présidé par Pierre Louette, ancien du cabinet d'Edouard Balladur et soutien de Nicolas Sarkozy)
- Alain Minc (soutien affiché de Nicolas Sarkozy) préside le Conseil de surveillance du groupe Le Monde (avec notamment Télérama, Midi Libre) –conseil où siège désormais Guillaume Sarkozy, frère du chef de l'Etat- et conseille de nombreux patrons de médias (Edouard de Rothschild –Libérationnotamment)
- TV5 est présidé par François Bonnemain, un proche de Jacques Chirac et un soutien de Nicolas Sarkozy.
- Tous ces groupes ont des intérêts croisés : administrateurs et/ou actionnaires communs. Un grand nombre de leurs dirigeants proviennent de cabinets ministériels, et réciproquement. Chaque parlementaire mentionné a voté la loi DADVSI.
Êtes-vous maintenant certain d'être bien informé par ces médias ? N'avez-vous pas quelques doutes sur les contenus éditoriaux ? Malgré le fait que la grande majorité des journalistes fasse son travail convenablement, ne sont-ils pas influencés par leur direction ? N'avons-nous pas le droit à une information libre de soupçons ?
CRC (Comité de résistance citoyenne)


Dernière édition par Flav' le Mer 27 Mar - 22:16, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Articles .   Articles    . Icon_minitimeDim 29 Mar - 22:20

(page 4)

Immigration et répression

Des chiffres ! Ce que veut la droite, c’est aux ex-socialistes de le réaliser !
Après Horteufeu, c’est au tour de Besson de s’occuper des reconduites à la frontière, par le biais du ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale. Après le palmarès de son prédécesseur (26000 expulsions), il se doit de faire mieux dans ce domaine. Ainsi, après avoir remis sur le tapis le test ADN qui était pourtant passé aux oubliettes, il renforce les sanctions pour ceux qui osent encore, dans une démocratie, aider ceux qui sont dans le besoin, sans distinction qu’elle quelle soit. Ainsi, prenons l’exemple d’Hamid Belkhir, compagnon d’Emmaüs à Marseille, expulsé en Algérie : le responsable du centre (Kamel Fassatoui) a été placé en garde-à-vue, et le centre perquisitionné. Ou encore une femme qui, pour avoir rechargé les téléphones portables de sans-papiers s’est retrouver en garde à vue. En effet, d’après l’article L 622-1 il est stipulé que : « Toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier, d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 Euros. ». Et des cas comme ceux-là, il en arrive chaque jour en France. André Barthélemy, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme et président de l'ONG lyonnaise Agir ensemble pour les droits de l'homme a reçu une amende de 1500 euros pour avoir protesté dans l’avion lors de l’expulsion de deux Congolais. Les exemples ne manquent pas en Sarkozie, où la délation… pardon, « l’acte citoyen » (il est certain que, dit comme ça, ça donne meilleure conscience…) fait son grand retour. Les procédures pour obtenir l’asile politique qui sont d’environs 9000 pour cette année 2008 sont bien à l’image de ce gouvernement. Expulsion de 26000 sans-papiers qui, non seulement d’être renvoyés comme des criminels, sont parqués dans ces « fabuleux » centres de rétentions où les simples bases d’hygiènes ne sont pas respectées (divers témoignages sont visibles où s’exprime le raz le bol entre douches et toilettes insalubres, mais aussi où l’on rapporte la violence que subissent les détenues de la part des gardiens). Et quand bien même que par miracle le droit d’asile soit donné, il est quasiment impossible pour cette personne de faire venir sa famille dans la mesure où un certificat de mariage est demandé et la plupart du temps impossible à fournir car dans certains pays il est difficile de se faire faire ce genre de papier administratif.
Comment ne pas faire un parallèle entre notre époque et celle des années 40 ? entre rafles, pièges tendus dans les préfectures ou les mairies, voire même dans les hôpitaux et sorties des écoles maternelles ; sans parler de la violence policière lors des arrestations ; les centres de rétention surchargés où sont parqués tous ceux qui espéraient simplement vivre dans le « pays des droits de l’homme », terme qui n’a plus aucun sens de nos jours.
En ces temps difficiles, les idéologies nauséabondes font leur retour. C’est bien connu, quand tout va mal c’est l’étranger le responsable. En 1940, les nazis affichaient ce slogan : « 500 milles chômeurs ; 400 milles juifs : la solution et simple. » Aujourd’hui le FN affiche « 3 millions de chômeurs ? c’est 3 millions d’immigrés de trop ! ». Bien entendu, il n’y a pas 3 millions d’immigrés en France, le FN parle là de tous ceux qui vivent ici mais qui ne sont pas blancs, et reprennent ainsi le racisme basique du 3e Reich.

Nous vivons tous sur la même planète, ce n’est pas de la guerre entre les peuples que viendra le renouveau, mais de l’unicité de tous les opprimés et exploités, de tous ceux qui sont exclus et de tous ceux qui croient que cela peut changer.
Il est impossible de rester passif face à ces odieuses pratiques. Il est temps d’ouvrir les yeux et de voir qui est le véritable responsable de la souffrance du peuple : notre système, dont la logique est de « diviser pour mieux régner » et qui, comme on le voit, a accompli ceci. Il est temps d’apporter un changement, de voir que notre ennemi n’est pas notre voisin mais bien ceux qui se cachent dans leurs forteresses protégées par des flics répressionnistes et des lois liberticides. Nous avons eu la chance de naître de l’autre côté de la Méditerranée, alors on peut bien faire quelque chose pour tous ces gens qui ne souhaite qu’une chose : avoir une vie meilleure, sans famine, sans conflit, où ils pourront s’épanouir pleinement. Profitons de la liberté qui nous reste, car elle disparaît chaque jour un peu plus au profit d’un état policier ou seul la matraque fait loi, c’est d’ailleurs la seule réponse que l’on daigne adresser à ceux qui immigrent.
Ainsi, nous demandons la fermeture des centres de rétentions inhumains et la libération de ceux qui y demeurent pour on-ne-sait-combien-de-temps ; l’arrêt des reconduites à la frontière et des humiliations qu’elles engendrent ; et enfin, la régularisation de tous les sans-papiers, sans aucune exception. Olivier T


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MessageSujet: Re: Articles .   Articles    . Icon_minitimeDim 12 Avr - 21:43

(page 3)

L’affaire Tarnac ou la justice française qui déraille...

L'affaire Tarnac, c'est la honte de la justice française. Depuis le 15 Novembre 2008, Julien Coupat est enfermé dans les geôles de l’état pour « direction d'une structure à vocation terroriste », « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » et « dégradations en réunion et relation avec une entreprise terroriste ». Il est accusé, ainsi que 9 autres personnes de sabotage sur une ligne TGV le 8 Novembre 2008. Ces 9 personnes ont été libérées, mais Julien est toujours emprisonné malgré plusieurs demandes de remise en liberté. Ce qui est le plus révoltant dans cette affaire est le manque flagrant de preuves matérielles. La dernière en date est la découverte d’une brochure pour la fabrication de bombes artisanales : ceci peut-il être une preuve pour leur culpabilité ? Bien sûr que non. Ou encore des guides SNCF. Il est certain qu’il s’agit là de preuves d’une importance "cruciale" justifiant le fait de détruire la vie d’un homme, emprisonné et humilié… Balivernes.
Il est assez ironique de constater l’appellation que la justice donne au crime qui lui est soupçonné d’avoir commis : du terrorisme. C’est ridicule… Le vrai terme est « vandalisme » ou « détérioration de biens publics ». Le gouvernement, soutenu par la police et les médias, a réussi à trouver un ennemi interne pour justifier la lutte anti-terroriste, par ces jeunes étudiants contestataires, souvenir de Mai 68, qui vivent au fin fond de la France, s’opposant à la jeunesse consommatrice, abrutie, désinformée et sans opinion.
Julien Coupat n’est nullement jugé pour ses actes, qui pour le moment n’ont pu être prouvés, mais bien évidemment pour ses orientations politiques, son engagement contre le capitalisme, ses écrits (notamment la revue Tiqqun). Dans un pays où le gouvernement n’est là que pour défendre les grands patrons et chanter les louanges du néo-liberalisme, Julien Coupat et toutes les personnes qui pensent comme lui, sont le grain de sable dans ce rouage si dure à promouvoir en ces temps. Dans un pays qui se vante de sa démocratie mais où existe encore le statut de prisonnier politique, les gens doivent prendre conscience et voir que, jour après jour, nos droits diminuent, les prisons sont surpeuplées et s’y trouvent toujours les mêmes classes sociales. L’État cherche à détruire toute opposition en emprisonnant ceux qui les gênent dans leur processus de régression sociale.
Julien Coupat n’a rien fait à l’Etat français et doit être libéré ainsi que tous les prisonniers politiques détenus dans les prisons françaises. Olivier T

(page 5)

La démocratie, quelle connerie.

« La démocratie est une des formes de la société capitaliste et bourgeoise. La base de la démocratie est le maintien des deux classes opposées de la société moderne : celle du travail et celle du capital, et leur collaboration sur le fondement de la société capitaliste privée. L’expression de cette collaboration est le Parlement et le gouvernement national représentatif. Formellement, la démocratie proclame la liberté de la parole, de la presse, des associations, ainsi que l’égalité de tous devant la loi. En réalité, toutes ces libertés ont un caractère très relatif : elles sont tolérées tant qu’elles ne contredisent pas les intérêts de la classe dominante : la bourgeoisie. La démocratie maintient intact le principe de la propriété capitaliste privée. Par là même, elle laisse à la bourgeoisie le droit de tenir entre ses mains toute la presse, l’enseignement, la science, l’art, ce qui, en fait, rend la bourgeoisie maîtresse absolue du pays. Ayant le monopole dans la vie économique, la bourgeoisie peut établir son pouvoir illimité aussi dans le domaine politique. En effet, le Parlement et le gouvernement représentatif ne sont, dans les démocraties, que les organes exécutifs de la bourgeoisie. Par conséquent, la démocratie n’est que l’un des aspects de la dictature bourgeoise, mêlée sous des formules trompeuses de libertés politiques et de garanties démocratiques fictives. » Archinoff Piotr (Définition extraite de l’encyclopédie anarchiste, 1934)

Aller voter ou pas, qu’est-ce que ça change? L’important n’est pas ce que l’on va faire un dimanche par an (voter, s’abstenir politiquement, oublier, partir en vacances…), mais ce qu’on fait tout le reste de l’année, tout le reste de notre temps, de notre vie, pour que les choses changent.
Choisir ? entre 2, 5, voire 12 candidats tous pareils ? Alors qu’on sait très bien qu’au fond (malgré des nuances, des méthodes, des temporalités évidemment différentes) c’est la même politique qui doit et va s’appliquer ? Même Lula au Brésil (sorte de Bové, mais avec plus de bedaine ; paysan sans-terre ; socialiste), une fois élu président, a mené une politique libérale qui fait saliver les Juppé, Jospin, Raffarin, Villepin, FMI et compagnie !
Ce qui est terriblement révélateur avec les élections, ce n’est pas qu’un (ou deux) candidat(s) fascistoïde(s) risque(nt) d’être élu(s), mais bien que la moitié des électeurs (45 à 55 %, on va pas chipoter) vont voter pour lui… et parmi eux nombre d’ouvriers, de pauvres, de jeunes, d’immigrés, etc. qui seront parmi ses premières victimes… De toute façon, ils n’ont pas le choix puisqu’ils seront aussi les premières victimes de l’autre candidat… On peut au moins choisir son bourreau, ce n’est pas négligeable. Non ?
S’abstenir ? Considérer comme totalement extérieure et inintéressante cette mascarade est bien compréhensible, mais de là à faire de l’abstention un projet politique, c’est accorder bien trop d’importance à cette chose. Faire campagne pour l’abstention, c’est opposer une campagne anti-électorale à une campagne électorale. C’est rester dans le camp de compréhension de l’adversaire. C’est se positionner à la gauche de l’extrême-gauche alternativiste et citoyennarde, c’est jouer le jeu avec ses règles… espérer que l’abstention atteigne 51 ou bien même 100 %... comme si le capitalisme allait du coup s’effondrer ! N’importe quoi!
Les élections sont les temps forts incontournables de la démocratie qui s’est révélée le meilleur mode de gestion politique du capital. Il faut bien forcer les gens… à y croire. Il est normal que ce système s’étende progressivement à l’ensemble de la planète, normal que les États-Unis le propagent via sa CIA à grands renforts de coups d’états (comme la « révolution orange ») mêlant au passage associations dites « citoyennes » ou « républicaines », mafias et organisations d’extrême-droite.
Car la démocratie est la marchandise idéale, le moyen de tout nous faire avaler puisque c’est elle qui est sensée nous protéger du fascisme (tout élève a appris cela à l’école « de la république »). Avec elle, tout devient possible, même le pire… et l’histoire nous montre plutôt que c’est la démocratie qui en général prépare le terrain et ouvre la porte au fascisme ! Rien donc de très étonnant à la dérive ultra-sécuritaire à laquelle nous assistons depuis pas mal d’années déjà, un virage nécessaire pour l’économie, les finances, le capital… pour éviter que les prolétaires ne cherchent à en découdre. Un virage bien négocié par la droite et la gauche… La démocratie n’est que l’un des outils du capital, c’est bien en cela qu’elle peut mériter un peu d’intérêt. Il faut connaître ses ennemis, son ennemi. La démocratie est un très bon moyen d’entretenir et de camoufler la division de la société en classes dont la contradiction serait gommée, absorbée, par la concertation (bien qu’inexistante…). Elle n’est pas une simple idée dont il s’agirait de dénoncer la dictature mais une réalité au cœur des rapports sociaux capitalistes envers le peuple. Donc, sauce démocratique ou fasciste, libérale ou welfariste, l’exploitation ne change pas et la lutte des classes continue.
L’illusion démocratique doit donc être contestée et elle l’est. Lorsqu’une grève éclate, elle l’est. Lorsqu’elle se propage, elle l’est. Lorsqu’un quartier s’enflamme, aussi.
PS : Ici, je ne parle évidemment pas de la démocratie directe, celle des athéniens (bien qu’elle ne soit pas vide de soupçon…) ; mais bien de la démocratie indirecte, représentative, parlementaire… bref, tous ces outils de soumission populaire. Définition et Tract recueillis et modifiés par Léo M


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MessageSujet: Re: Articles .   Articles    . Icon_minitimeLun 13 Avr - 21:22

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MessageSujet: Re: Articles .   Articles    . Icon_minitimeSam 18 Avr - 23:51

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(page 6)

La crise: une bonne leçon pour le néo-libéralisme.

Nous l’avions prévus. La crise n’allait pas rester virtuelle bien longtemps. Aujourd’hui, ce sont les usines, les petites entreprises, les travailleurs, et même le peuple en lui-même, qui trinquent. Le chômage et l’inflation augmentent sans plus finir. Mais dans cette affaire, il y a forcément une bonne nouvelle à la clé : les banques sont sauvés !
Comme le disait Alternative Libertaire : « Les spéculateurs tiennent les banques ; les banques tiennent les entreprises de production et les gouvernants ; les entreprises de production tiennent les travailleurs et les travailleuses pas un chantage à l’emploi. Tout le système capitaliste est basé sur ces chantages en cascade. Alors quand la spéculation dévoile sa vacuité sans fond, c’est panique à bord chez les capitalistes. (…) » Par conséquent, pour sauver son capital et son système financier bien-aimés, les gouvernements du Nord économiques réinjectent des sommes astronomiques dans ses banques. En France, c’est 360 milliards d’euros qui ont été dépensés les yeux fermés, soit 6000 euros par français. Ainsi, les besoins des populations sont mis de côté, encore une fois, pour le bien-être du capital.
Certes, beaucoup répondront à ceci par le fait pur et simple que, si l’on n’arrête pas cette crise, les besoins des populations ne cesseront de croître, et ils auront bien raison de le faire remarquer. Mais, ce que l’on remet en cause, c’est non pas à quoi ces fonds sont destinés, mais c’est le système financier en lui-même. En effet, le capitalisme va de crises en crises et on en a marre que l’argent de l’État, fait pour nous aider, s’envole pour sauver la doctrine libéraliste. Nous ne pouvons plus vivre dans cet enchaînement perpétuel de crises capitalistes. Par conséquent il est certain qu’il nous faut un système plus stable, plus juste, et plus égalitaire. Et qu’on ne vienne pas nous parler de « moralisation du capitalisme ». Car, même les ultra-libéraux le disent : la première vocation du capitalisme, c’est de faire du profit, sans prendre en compte les conséquences que cela représente. Le capitalisme financier repose et reposera toujours sur le sentiment de cupidité de l’homme.
Et, de toute façon, ces plans de relance pharaoniques sont destinés exclusivement aux banques, afin de freiner les effets désastreux sur l’économie, qui, à long terme, provoquent d’énormes catastrophes sociales. Mais, ce que l’on oublie, c’est que ces plans de relance ne reviennent pas sur les catastrophes sociales qui ont déjà eu lieues. Donc cela n’aide en rien les entreprises qui ont coulé, ou travailleurs qui sont actuellement au chômage, à cause de la crise.
Il est donc grand temps de changer de système avec les gouvernants qui vont avec. Comme le concluait Alternative Libertaire : « Crise capitaliste permanente ou socialisme : nous sommes à l’heure des choix. »

Flav

(page 7)

Israël et son colonialisme sans fin.

Voici le rapport sur les agressions et violations des droits humains commises par les Forces d’occupation israéliennes (FOI) à l’encontre des civils palestiniens et leurs biens dans les territoires palestiniens du 19 au 1er avril 2009:
Durant cette période, les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi leurs violations des droits des Palestiniens dans les territoires occupés :
- 2 membres de la résistance palestinienne ont été tués par les FOI dans la bande de Gaza ;
- une femme palestinienne est décédée des suites des blessures reçues durant l’offensive des FOI contre la bande de Gaza ;
- 18 civils palestiniens, dont un mineur, deux journalistes, et un bénévole du PCHR ont été blessés par des tirs israéliens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ;
- les avions des FOI ont largué des bombes sur des cibles situées dans la bande de Gaza ;
- 56 incursions ont été menées en Cisjordanie, et 2 dans la bande de Gaza ;
- 53 Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie, dont 10 mineurs et 2 femmes ; et 9 pêcheurs dans la bande de Gaza ; en outre, les soldats d’occupation ont arrêté 4 Palestiniens sur des check-points en Cisjordanie ;
- les FOI ont poursuivi la construction du mur d’annexion à l’intérieur de la Cisjordanie ;
- elles ont rasé des zones de terres au sud de Qalqilya ;
- elles ont confisqué 30 dunums de terres palestiniennes dans le camp de réfugiés de Sho’fat près de Jérusalem pour transformer un check-point militaire en passage frontalier ;
- de nouvelles restrictions ont été imposées aux déplacements des agriculteurs palestiniens des deux côtés du mur ;
- les FOI prennent des mesures arbitraires pour créer une majorité démographique juive à Jérusalem-Est ;
- elles ont aussi pris d’autres mesures arbitraires afin d’empêcher la célébration de Jérusalem comme capitale de la culture arabe pour l’année 2009 ;
- les FOI ont informé une école à Jérusalem que 3 de ses classes allaient être démolies
- un tribunal israélien a ordonné à 3 familles d’évacuer leurs maisons à Silwan, près de Jérusalem-Est ;
- la colonisation s’est poursuivie en Cisjordanie ainsi que les agressions des colons contre les Palestiniens et leurs biens ;
- le gouvernement a approuvé l’implantation d’une nouvelle colonie dans Hébron ;
- le ministre de la Défense israélien a refusé de publier un ordre de démolition de 9 maisons dans la colonie d’Oufa, bien qu’elles aient été construites « sans permis ».
- les FOI ont maintenu leur siège sur les territoires palestiniens occupés, isolant la bande de Gaza du monde extérieur.

BARF


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